mercredi 3 août 2011

Grèce - Jour 10 - Athènes

Olympieion
Départ pour Athènes en début de matinée, et arrivée assez tardive, 4-5 heures plus tard. Pour ce trajet, nous avions le choix entre le train (un à 5h55 et un à 19h32 …) ou le bus (3-4 dans la journée).

Plusieurs choses sont à savoir sur les transports grecs. Déjà les grecs préfèrent le bus au train. Durant le séjour, on a pu tester le train de banlieue (complètement délabré, sans clim, anarchique, l’enfer), le train moyenne distance (équivalent à nos anciens ’corail’, corrects , climatisés. Pas le grand luxe, mais ça roule bien). Les tarifs du train sont généralement comparables au bus, à part sur de longues distance où cela devient un petit peu plus cher que le bus (mais un peu plus rapide aussi). Par exemple pour Kalambaka-Athènes, on avait une différence de 20% environ sur le prix du billet entre train et bus, mais le train était 20-25% plus rapide. Donc rien à dire de ce côté-là, ça reste cohérent.
Côté bus, le confort est relatif, comme les trains, au type de bus. On a testé le bus moyenne distance de villages (idem, pas de clim, sièges en béton, inconfortable, en retard, l’enfer), le ‘bus de ville’, équivalent à nos bus parisiens d’il y a quelques années (correct, ça va, sans plus), et le bus longue distance (complètement équivalents aux notre, avec clim, sièges ok, etc…).
Donc sur la qualité des moyens de transports , rien de trop grave à dire. Par contre le bât blesse sur d’autres tableaux :
- la clarté des infos ! : pour avoir râlé avec d’autres passagers (touristes ou pas d’ailleurs), le point commun à presque tous les voyageurs (train ou bus), c’est cet air perdu qui trahi ‘qu’Est-ce que je dois faire maintenant ?, où je dois aller ?, comment ça se passe ?’. Et quand on est touriste, qu’on demande à un local et qu’il nous répond d’un air désolé qu’il n’en a aucune idée …
Le plus simple reste quand même le train : il y a une seule gare par ville, et en général les train sont presque tous omnibus. Les horaires sont généralement affichés sur des feuilles imprimées aux guichets et si elles ne sont pas toujours claires , comme c’est le cas en France, alors on peut demander au guichet où là, par contre, le personnel à toujours été super sympa (même s’ils nous ont parfois induit en erreur. A savoir que le grec ne ment pas ou ne dit pas forcément de bêtises; c’est juste qu’il ne dit pas tout. À la question’ ce train va bien à Vergina ?’ on nous a répondu ‘oui’. Sauf qu’il ne nous a pas dit que ce n’était pas le train actuellement à quai, ni qu’il y
Porte d'Hadrian
aurait un changement dans une gare au nom obscur … mouais … Dernier point sur les trains; on a vécu l’arrêt à certaines gares où … le train s’arrête au milieu de nulle part. Il y avait bien un quai, une seule voie de rails (bonjour la gestion du double sens), et … rien à part nous, perdus et un poil inquiets et pas mal morts de rire.
Au tour du bus. Moyen de transport préféré des grecs, le bus (tous types confondus) couvrent l’intégralité du pays, même les îles, c’est hyper complet. Mais. Mais les bus, ce n’est franchement pas clair. Pour comprendre (il nous a fallu 15 jours ^^) il faut savoir qu’il n’y a qu’une compagnie de ‘bus moyenne distance’ (ce qu’on appelle les ’cars’) : KTEL. Par contre, cette compagnie se subdivise par régions de Grèce. Par exemple un bus de la région de Tessalonie ne desservira pas (ou avec changement) le Péloponnèse. Mais des fois si (je sais, c’est super clair). Après, on a les bus  ’courtes
Chiens grecs à l'heure de la sieste
distances’ (toujours des cars, mais disons de village à village). Ils ne sont pas de la compagnie KTEL et on achète parfois les billets dans les bus eux-mêmes, parfois au petit bonheur de la chance. Pour les horaires, prier les dieux, ou demander dans les cafés/boulangeries/passants (qui, tous, se contredisent, évidement). En général, arriver 1h à l’avance d’un horaire donné par un local et ça ira.
Finalement, les  bus citadins. Eux, on n’y comprend rien. Ils ont des numéros ou des lettre pour les reconnaitre, des fois des couleurs (par exemple les fameux ’bus bleus’ qui peuvent être bleus ou, blanc (avec une bande bleue), ou verts… normal).
Mais tout ça ne serait rien sans les gares des bus. Car oui, pour prendre un bus, deux solutions : se placer au milieu de la route  et faire barrage de son corps pour que le chauffeur s’arrête. En général celui-ci ne
Olympieion (Temple de Zeus)
s’offusque pas (c’est une pratique courante. Idem pour descendre, on négocie pendant le trajet), ou alors essayer de la jouer réglo en allant à une gare de bus. Comme il y a 3 types de bus (longue distance, moyenne distance, interne à la ville./village), les grecs se sont dits que ce serait sans doute plus clair d’avoir 3 gares de bus distinctes par ville/village. Si possible le plus éloigné possible. Et comme on a du coup en général besoin de prendre un bus pour aller à la station de bus prendre un autre bus qui nous amène au bus qui nous amène … on se retrouve facilement à perdre une demi-journée.
Ah, et comme je déteste le bus, je me suis beaucoup retenu de râler. Qui à  dit que les voyages formaient la jeunesse ? J’ai envie d’ajouter qu’en bus ça forme l’ulcère ^^

Porte d'Hadrian
Dernier transport découvert aujourd’hui : le métro Athénien. En bref, les points positifs : plutôt que d’essayer de mettre des barrières et/ou tourniquets ou autre, accès libre, on vous fait confiance pour acheter un ticket (4€ valable toute la journée, ou 1€ pour 1h30) et beaucoup de contrôleurs vérifient (et pas que, ce matin une contrôleuse à obligé une jeune à se lever pour faire s‘asseoir une dame âgée, plutôt cool ça). Efficace je trouve, et en plus ça crée des emplois. Humm pas d’autre point positif.
Points négatifs : c’est encore plus la fournaise sous terre, seuls les coins touristiques (ou presque) sont desservis, il n’y a clairement pas assez de rames sur les lignes, du coup beaucoup d’attente, on a un terminus de ligne en plein Athènes (comme si la ligne 1 avait un terminus à Chatelet… puis repartait du quai d’en face pour continuer. Pratique), et probablement d’autres inconvénients. Du coup, les touristes prennent le métro (naïfs), et les Athéniens prennent le bus (ils savent lire le grec eux :/ ).

Au final, les transports, c’est la galère quand on ne parle pas grec (beaucoup d’annonces sonores dans les gares de train/bus, mais jamais en anglais), mais ça nous a permis de créer des situations cocasses et de
Olympieion
rencontrer des grecs et touristes sympas :)

Arrivée à Athènes donc, dans le quartier le plus pourri (quartier de la gare, prix de l’hôtel au mois d’aout oblige), petit tour en soirée pour voir un premier monument (l’Olympieion) et ballade dans les ruelles touristiques. Pas pire.

A suivre demain, see ya !



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