Zeus |
Ce matin donc, la visite commence avec le Mussée National d’Archéologie. Nous ne sommes pas fans des visites de musée durant les vacances, mais là, c’est un peu comme ne pas faire le musée du Caire en Egypte, un sacrilège.
Le GROS avantage du musée, c’est qu’il est
climatisé (47° à 12H30 quand même) donc déjà, pour ça on était plutôt partisans. Ensuite, le musée est vraiment vaste, sans aller lire tous les textes descriptifs, compter deux bonnes heures si vous ne faites pas d’arrêt. Nous avons opté pour une pause snack dans le sous-sol du musée, dans l’atrium aménagé. Les prix ne sont pas du tout prohibitif (ce qui m’a étonné) et l’endroit est reposant.
Musée national d'Archéo. |
Un beau musée, reposant et rafraichissant, bien agencé et très fournis sans que cela soit fouillis pour autant.
Après une pause glacée dans les jardins à côté de l’acropole, direction l’Agora.
Bon, là, on est en train d’entrer dans LA raison de la majeure présence touristique d’Athènes : l’ancienne Agora (ville antique) et l’Acropole (temples antiques). Tant qu’à être à Athènes, on se dit qu’on va enchainer les deux. Point positif, la veille, lors de la visiter de l’Olmpieion, on nous a proposé d’acheter un ticket d’entrée à 12€ (au lieu de 2€) nous donnant accès gratuitement à 7 monuments athéniens. Tous ceux de l’acropole, de l’agora, de Keramikos (ville antique dédiée à la céramique) et l’Olympieion. Sur le coup, on a trouvé ça plutôt bien fait.
J’étais un peu inquiet de savoir si on aurait le temps de tout faire. Oui. Si on n’est pas complètement passionné d’archéologie, je dirais que l’Olympieion se visite en à peu près 10 minutes, l’agora en 45 minutes (et en faisant le tour de tout), et l’acropole en environ 6 minutes (si on ne compte pas le temps nécessaire pour monter). Oui, c’est peu. En une heure, trajets non compris, on a fait le tour des ’merveilles incontournables d’Athènes’, deux heures maximum avec les trajets.
Si j’ai l’air un peu amer, c’est normal, je le suis. Non pas à cause du ticket d’entrée ou de la durée nécessaire, non, je suis amer face à l’état des ruines. Ce n’est la faute de
Temple de Dyonisos |
Donc l’Agora : on visite une ville en ruine; au grand maximum aperçoit-on la toute première rangée de pierre au sol, même pas de quoi se représenter l’aspect à plat des bâtiments. On va régulièrement avoir un rocher abimé même pas cubique sortant à peine du sol avec un écriteau ‘temple de Untel’, ‘place Machin’… je veux bien, mais on peut dire n’importe quoi ça ne me parlera toujours pas, j’aurais vu ce même rocher dans un autre contexte, je ne l’aurais même pas remarqué. Il n’y a que deux choses encore debout à l’agora : une partie restaurée de ‘Stoa of Attalos’ (une ancienne place populaire où se mélangeaient les offices fonctionnaires autant qu’alimentaires de la ville), et le temple de Hephaistos dont les colonnes extérieures ont été préservées. Ce dernier est superbe d’aspect et représente exactement ce que, dans mon imaginaire de l’époque Helléniste, je m’attendais à trouver ici.
A partir de là, l’espoir encore vif, l’heure bleue approchant, on se dirige vers l’acropole, et je me dis que les photos dorées que je pourrais faire là-haut rattraperont ces légères déceptions.
Le chemin qui mène à l’acropole est très agréable (mis à part que le théatre de Herodes très bien conservé est inaccessible au public, alors que le théâtre de Dyonisos est accessible mais en ruine). Au bout d’une dizaine de minutes, nous voici aux
Propyléa |
Propyléa |
partie de sa splendeur. Mais en attendant, grues, échafaudages, et rideaux masquent en partie la grandeur des construction. Même topo pour Propyléa, quand au temple dédié à Athéna, s’il était en partie visible durant l’ascension, il semble désormais inaccessible, le chemin étant bloqué par les matériaux de restauration.
Parthénon |
simplement parfaite. On se trouve sur un rocher situé à plus de 150 mètres d’altitude, et tout autour, à 360°, dans la cuvette, on voit tout Athènes, des montagnes la protégeant jusqu’à la mer l’ouvrant sur le monde.
Si on a l’occasion, on ira voir Keramikos et le grand Stadium, mais sans chercher non plus à tout prix à y aller.
Demain, si tout va bien, une île pour profiter.
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