Delphes. Second lieu le plus visité de Grèce après l’acropole à Athènes. Sur le papier, on nous parle des magnifiques ruines représentant, les plus grandes consacrées à un dieu, Appolon en la circonstance (un des dieux les plus présent dans l’architecture et les croyance de l’ancien monde, avec notamment Dyonisos). Nous ne pouvions passer à côté (?)
Départ donc tôt ce matin-là, direction Delphes, avec pas moins de 3-4h de route aller pour rejoindre le village. Le bus retour partira assez tard (nous laissant 5 heures sur place environ. On se dit qu’avec tout ce qu’il semble y avoir à voir, ce sera juste mais ça ira).
Arrivée donc à Delphes, 10 minutes pour rejoindre le site où, de la route, on aperçoit le début de ruines. 1 heure après, en ayant essayé de marcher le plus doucement possible, on ressort du site.
Delphes c’est … presque rien. A flanc de montagne, on accède au site par ‘la voie royale’ (quelques pavés peu impressionnant qui forment vaguement un chemin. Le chemin du site de Dion (ou n’importe quelle rue pavée de Paris) sont plus impressionnant). Puis voici la ‘route des trésors’. Dans un imaginaire d’enfant, on visualise une succession de coffres-forts dorés débordants de bijoux et broderies. Ici, on voit juste un caillou émergeant des herbes avec, parfois, un panneau disant ’Trésor d’Apollon’, ‘trésor de …’. Et quand je dis ’un caillou’, je ne minime pas, il n’y a le plus souvent qu’un seul caillou. Et qu’on s’estime heureux si on a une légende. Sur l’ensemble du site de Delphes, il y a énormément de panneaux indicateurs. 3 d’entre eux donnent des explications sur les ruines qu’on est en train de voir (ou d’essayer). 99% des autres indiquent juste ‘ne pas toucher’ dans diverses langues. Voilà qui est intéressant. On croise des panneaux ç moitié effacés où on distingue tout de même des inscriptions en grec ancien. Qu’en coutait-il de mettre une vulgaire feuille en dessous avec la retranscription de ce texte, et sa traduction en anglais ? Qu’on sache au moins ce qu’on regarde !
Bref, on grimpe jusqu’à arriver au théâtre, pièce maitresse du lieu. Une estrade en ruine, quelques rangées de sièges détruit, impossible d’accéder au site. On s’enfuit, dépités et on va voir le stadium juste au-dessus qui lui est passablement bien conservé. Ah oui, mais de loin, on risquerait d’abimer la pelouse (les pierres antiques on s’en fout mais la pelouse , ça ….). Donc on redescend. On va aller prendre une glace (parce que la visite de Delphes il faut oublier : une seule rue remplie de tavernes touristiques et de boutiques de souvenir. )
4 heures de bus retour, nous voilà à Athènes.
En gros, Delphes, ça vaut le coup d’aller voir le site, uniquement si votre GPS est défectueux et vous a fourvoyé sur une route de campagne et vous fait passer juste devant le site. Là oui arrêtez-vous, sinon non, n’effectuez même pas un détour d’un quart d’heure pour voir ce site où rien n’est expliqué, rien n’est indiqué ni mis en valeur ou tenté d’être sauvegardé.
(toutes les photos de la journée sont sur cette page, c'est dire si j'ai peu apprécié :/ )
Allez, demain Epidaure, j’ai peur que ce soit pareil.
Départ donc tôt ce matin-là, direction Delphes, avec pas moins de 3-4h de route aller pour rejoindre le village. Le bus retour partira assez tard (nous laissant 5 heures sur place environ. On se dit qu’avec tout ce qu’il semble y avoir à voir, ce sera juste mais ça ira).
Arrivée donc à Delphes, 10 minutes pour rejoindre le site où, de la route, on aperçoit le début de ruines. 1 heure après, en ayant essayé de marcher le plus doucement possible, on ressort du site.
Delphes c’est … presque rien. A flanc de montagne, on accède au site par ‘la voie royale’ (quelques pavés peu impressionnant qui forment vaguement un chemin. Le chemin du site de Dion (ou n’importe quelle rue pavée de Paris) sont plus impressionnant). Puis voici la ‘route des trésors’. Dans un imaginaire d’enfant, on visualise une succession de coffres-forts dorés débordants de bijoux et broderies. Ici, on voit juste un caillou émergeant des herbes avec, parfois, un panneau disant ’Trésor d’Apollon’, ‘trésor de …’. Et quand je dis ’un caillou’, je ne minime pas, il n’y a le plus souvent qu’un seul caillou. Et qu’on s’estime heureux si on a une légende. Sur l’ensemble du site de Delphes, il y a énormément de panneaux indicateurs. 3 d’entre eux donnent des explications sur les ruines qu’on est en train de voir (ou d’essayer). 99% des autres indiquent juste ‘ne pas toucher’ dans diverses langues. Voilà qui est intéressant. On croise des panneaux ç moitié effacés où on distingue tout de même des inscriptions en grec ancien. Qu’en coutait-il de mettre une vulgaire feuille en dessous avec la retranscription de ce texte, et sa traduction en anglais ? Qu’on sache au moins ce qu’on regarde !
Bref, on grimpe jusqu’à arriver au théâtre, pièce maitresse du lieu. Une estrade en ruine, quelques rangées de sièges détruit, impossible d’accéder au site. On s’enfuit, dépités et on va voir le stadium juste au-dessus qui lui est passablement bien conservé. Ah oui, mais de loin, on risquerait d’abimer la pelouse (les pierres antiques on s’en fout mais la pelouse , ça ….). Donc on redescend. On va aller prendre une glace (parce que la visite de Delphes il faut oublier : une seule rue remplie de tavernes touristiques et de boutiques de souvenir. )
4 heures de bus retour, nous voilà à Athènes.
En gros, Delphes, ça vaut le coup d’aller voir le site, uniquement si votre GPS est défectueux et vous a fourvoyé sur une route de campagne et vous fait passer juste devant le site. Là oui arrêtez-vous, sinon non, n’effectuez même pas un détour d’un quart d’heure pour voir ce site où rien n’est expliqué, rien n’est indiqué ni mis en valeur ou tenté d’être sauvegardé.
(toutes les photos de la journée sont sur cette page, c'est dire si j'ai peu apprécié :/ )
Allez, demain Epidaure, j’ai peur que ce soit pareil.
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