Après un petit déjeuner traditionnel à notre hôtel (tempuras, omelette japonaise sucrée, saucisses tièdes, bol de riz et soupe miso) comme - presque - tous les matins, nous avons pris le train/métro en direction de Yokohama, grande ville portuaire.
On n'en a vu qu'une toute petite partie certes, mais on a l'air bien loin ici de l'excentricité et de l'opulence de Tokyo. Beaucoup de grands espaces, de grands immeubles, de longues passerelles qui traversent la ville de part en part destinées aux piétons. Et par endroits, beaucoup de parcelles vierges, en friche, inutilisées. On a l'impression d'être sur les terres du futur du japon, les derniers espaces de terre vierges qui n'attendent que d'être habillés de buildings rutilants.
Après les avenues larges certes, mais surchargées et surpeuplées de Tokyo, Yokohama à l'air d'une banlieue industrielle de Tokyo plus que d'une ville à part entière. Mais encore une fois, c'est la seconde plus grande ville du Japon, et nous n'en avons vu qu'une toute petite partie, j'ai du mal à juger.
Par contre, nos pas ont été dirigés sur le Chinatown de Yokohama, plus grand quartier chinois à l'étranger du monde (je crois). Et là, immersion totale. Si on arrive à faire abstraction de la langue (et des touristes), on se retrouve en pleine métropole chinoise. L'ambiance y est bruyante, variée, rapide et clinquante.
Des déluges d'odeurs de brioches de viandes, de crevettes cuites sur des échoppes sur les trottoirs, de nuages d'encens s'échappant malicieusement des temples, vous assaillent de tous côtés. On est transportés de l'autre côté de la mer, et la voix habituelle qui vous répète "je suis en plein Pékin, je suis en plein Pékin ..." se trompe pour une fois : nous sommes toujours bel et bien au japon ! Un régal de tous les sens.
Une surprise nous ayant été annoncée, nous avons pris la route du "musée des ramens", la soupe de pâtes, très populaire plat japonais. L'ambiance du lieu est inouïe : au rez-de-chaussée, boutiques de souvenirs et petit cours d'histoire facultatif (pour un non-nippon ne sachant toujours pas lire le japonais :p) retraçant l'histoire de ce plat immémorial. Puis un petit escalier vous emmène dans un sous-sol où vous ne pouvez retenir un "oh !" de surprise : une immense salle d'une dizaine de mètres de haut où à été reconstitué comme un décor de cinéma un ensemble de ruelles populaires traditionnelles.
On voit que le décor est faux, on sait que c'est faux, mais on s'émerveille tout de même devant la quantité de détails condensés dans cette unique, mais gigantesque, pièce en sous-sol. Cette fois, la petite voix se contente de vous dire "on est toujours en 2010" ! Mais loin de s'arrêter à ce simulacre de vie passée, cette partie du lieu est active, trop active même. Golden Week oblige, nous n'avons pas pu faire honneur aux différentes activités proposées : 6 restaurants proposant chacun un type de Ramen différent, préparés selon des recettes propres aux plus grandes régions du japon, des jeux de foire, des cartomanciennes, etc. Un véritable souk, à l'effet exacerbé par la foule ambiante.
Après s'être rassasiés tant bien que mal, retour vers Akihabara, pour faire quelques emplettes déraisonnables, où j'ai eu la surprise de croiser la route d'une sorte de brocante sur trottoir, dans une ambiance bien de chez nous, avec articles d'occasions, des chaussures, aux livres, en passant par des figurines ou bijoux artisanaux.
Puis retour à l'hôtel, fourbu et toujours aussi surpris par tous ces différents visages que nous offre ce pays.
Hier nous avons eu le départ du premier membre du groupe qui est arrivé en France aujourd'hui (et à qui je n'avais honteusement même pas dit "au revoir", désolé :/). Le volcan gronde encore mais, même si le départ n'est que pour dans 6 jours, un premier vent de nostalgie commence à souffler.
Demain, voyage dans le temps !!
On n'en a vu qu'une toute petite partie certes, mais on a l'air bien loin ici de l'excentricité et de l'opulence de Tokyo. Beaucoup de grands espaces, de grands immeubles, de longues passerelles qui traversent la ville de part en part destinées aux piétons. Et par endroits, beaucoup de parcelles vierges, en friche, inutilisées. On a l'impression d'être sur les terres du futur du japon, les derniers espaces de terre vierges qui n'attendent que d'être habillés de buildings rutilants.
Après les avenues larges certes, mais surchargées et surpeuplées de Tokyo, Yokohama à l'air d'une banlieue industrielle de Tokyo plus que d'une ville à part entière. Mais encore une fois, c'est la seconde plus grande ville du Japon, et nous n'en avons vu qu'une toute petite partie, j'ai du mal à juger.
Par contre, nos pas ont été dirigés sur le Chinatown de Yokohama, plus grand quartier chinois à l'étranger du monde (je crois). Et là, immersion totale. Si on arrive à faire abstraction de la langue (et des touristes), on se retrouve en pleine métropole chinoise. L'ambiance y est bruyante, variée, rapide et clinquante.
Des déluges d'odeurs de brioches de viandes, de crevettes cuites sur des échoppes sur les trottoirs, de nuages d'encens s'échappant malicieusement des temples, vous assaillent de tous côtés. On est transportés de l'autre côté de la mer, et la voix habituelle qui vous répète "je suis en plein Pékin, je suis en plein Pékin ..." se trompe pour une fois : nous sommes toujours bel et bien au japon ! Un régal de tous les sens.
Une surprise nous ayant été annoncée, nous avons pris la route du "musée des ramens", la soupe de pâtes, très populaire plat japonais. L'ambiance du lieu est inouïe : au rez-de-chaussée, boutiques de souvenirs et petit cours d'histoire facultatif (pour un non-nippon ne sachant toujours pas lire le japonais :p) retraçant l'histoire de ce plat immémorial. Puis un petit escalier vous emmène dans un sous-sol où vous ne pouvez retenir un "oh !" de surprise : une immense salle d'une dizaine de mètres de haut où à été reconstitué comme un décor de cinéma un ensemble de ruelles populaires traditionnelles.
On voit que le décor est faux, on sait que c'est faux, mais on s'émerveille tout de même devant la quantité de détails condensés dans cette unique, mais gigantesque, pièce en sous-sol. Cette fois, la petite voix se contente de vous dire "on est toujours en 2010" ! Mais loin de s'arrêter à ce simulacre de vie passée, cette partie du lieu est active, trop active même. Golden Week oblige, nous n'avons pas pu faire honneur aux différentes activités proposées : 6 restaurants proposant chacun un type de Ramen différent, préparés selon des recettes propres aux plus grandes régions du japon, des jeux de foire, des cartomanciennes, etc. Un véritable souk, à l'effet exacerbé par la foule ambiante.
Après s'être rassasiés tant bien que mal, retour vers Akihabara, pour faire quelques emplettes déraisonnables, où j'ai eu la surprise de croiser la route d'une sorte de brocante sur trottoir, dans une ambiance bien de chez nous, avec articles d'occasions, des chaussures, aux livres, en passant par des figurines ou bijoux artisanaux.
Puis retour à l'hôtel, fourbu et toujours aussi surpris par tous ces différents visages que nous offre ce pays.
Hier nous avons eu le départ du premier membre du groupe qui est arrivé en France aujourd'hui (et à qui je n'avais honteusement même pas dit "au revoir", désolé :/). Le volcan gronde encore mais, même si le départ n'est que pour dans 6 jours, un premier vent de nostalgie commence à souffler.
Demain, voyage dans le temps !!
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