lundi 25 juillet 2011

Grèce - Jour 2 - Thessalonique

Second jour ici. Mieux.
Fatigués par le voyage et une (trop) longue  marche pour un premier jour, j’étais resté hier sur une sensation plutôt négative de la ville. Sans compter que c’était dimanche.

Aujourd’hui, chaleur et bruit oblige, réveil aux ‘aurores’ (bon, 8h ce n’est pas vraiment l’aurore, mais en vacances …). Premier réflexe : foncer prendre un café et une connexion wifi au Starbucks du coin de la rue et là déjà, surprise : oui, ce que je disais hier sur les horaires est confirmé; à 8h du matin, toute la ville est réveillé, les magasins ouverts, et certains n’en sont pas à leur premier café.
Je me demandais comment fonctionnaient les commerces et sociétés avec cette histoire de sieste. C’est simple, horaires d’été : ouverture tôt , fermeture tôt. Par exemple, la plupart des commerces ouvrent à 7h30/8h, et ferment à 15h30/16h. 

Autant hier, faute de monde, on s’est dirigé sur une visite historique de la ville (Thessalonique est réputée pour ses églises byzantines; la plupart sont classées. Personnellement, je n’ai vraiment pas été impressionné par ces petits bâtiments un peu à l’abandon), autant aujourd’hui on l’a jouée ’à la grecque’. Ballade dans les rues, bains de foule à défaut de trouver une plage (le port est ici immense, mais aucune plage à portée de pieds) . Du coup on a pu repérer certains points récurent semblant définir la vie d’un Thessalonique. Quant à savoir si on pourra étendre toutes ces généralités à la Grèce entière, j’en doute (je redoute Athènes) ; on verra à la fin.

Le grec fume. Enormément. Vraiment. Il est à noter que j’ai décidé d’arrêter de fumer en arrivant ici dont je suis un tout petit peu attentif à ce détail; des cendriers à chaque porte de magasin, sur toutes les poubelles publiques, des marchands de tabac vraiment partout (vraiment !).

Ventilateur présents sur les terrasses des cafés
 Le grec boit … du café. Frappé. J’ignore d’où vient cette passion (le terme n’est, je pense, pas trop fort), mais c’est évident : ils sont tous complètement accros au café frappé. La ville fourmille de lieux à mi-chemin entre le café américain et le café français (comprendre : lieu où ils viennent se poser, seuls ou entre amis, boire des bières ou du café, et grignoter un morceau. ).
Tous les snacks et fast-food proposent leur carte de cafés frappés. Tous les cafés proposent leur carte de pâtisseries, sandwichs, etc. on peut s’asseoir partout, et comme les trottoirs sont généralement larges, les terrasses ne sont jamais pleines. Pour une région aussi ensoleillée en plein été, c’est franchement appréciable (je risque de changer de discours quand on sera plus au sud, mais pour le moment, profitons) . Côté positif supplémentaire, quel que soit le standing du lieu où on s’assoit pour boire ou manger, on vous apporte toujours (parfois avant même d’avoir commandé) un grand verre d’eau glacé ! Par 35 degrés à l’ombre, on apprécie J

Le marché permanent. Fabuleux !
Le grec … est méditerranéen. Surtout la grecque. Alors là, pour le coup, je ne suis pas du tout dépaysé. On retrouve complètement les traits traditionnels du sud : les mecs machos, fans de moto sans casque et/ou de voiture qui fait du bruit et crisse plus qu’elle n’avance; les filles prétentieuses et bavardes, la voix aigue et les yeux pleins de défi. C’est compensé par l’habituel flegme du sud ; ne pas forcer, surtout ne pas forcer. Coup de chance ou trait de caractère, pour le moment nous n’avons eu affaire qu’à des gens vraiment sympas et serviables. Je dois avouer qu’après certains lecture sur la Grèce, je m’attendais plutôt au contraire. A suivre
La classique : boissons & chips


 Ah dernier point : Thessalonique n’a apparemment aucun supermarché, même petit. Pour palier à ce manque, la ville à 4 alternatives :
- la ville foisonne de toute petites boutiques spécialisées (une qui ne vend que des cahiers, l’autre que des CD/DVD vierges, l’autre de l’outillage manuel, etc…)
… un marché permanent, quotidien et merveilleux ! Ça crie, ça braille, ça harangue le chaland, ça rigole et marchande, un pur bonheur !

Plus rare, celle-ci vend des livres
- de petites cahutes, qui ne paient pas de mine. Au premier abord, on aurait tendance à comparer ça aux kiosques à journaux  parisiens. Rien à voir ! il va s'agir ici à chaque fois d'un mini centre de tabac/presse/marché. on peut y trouver certes des cigarettes et des chewing-gums, mais aussi (surtout !!) de l'eau fraiche (à 50 cents la bouteille, heureusement, vu ce qu'on en consomme), diverses boissons, parfois des fruits,, des livres, des revues, des journaux, etc...

- Des vendeurs ambulants. S'il est possible de tomber, comme sur tout lieu touristique, sur le traditionnel vendeur de montres ou de lunettes "de marque à 2€, si si !", il ne faut pas les confondre avec les vendeurs ambulants (tous asiatiques pour le moment) : véritables quincailleries humaines, ils vont proposer de la canne à pêche au coupe-onglet en passant par l'horloge murale ou au transistor à pile, en portant tout ça uniquement sur eux. Et quand je pense que j'ai chaud en t-shirt avec mon petit sac à dos ...




Allez, demain on se lève encore plus tôt, premier trajet en train, et première étape archéologique. À demain !

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