mercredi 27 juillet 2011

Grèce - Jour 3 - Vergina

Un arrêt de bus facile à manquer
Un autre titre pourrait être ‘Grèce - Jour 3 - Sur les routes’ tellement cette journée fut dédiée aux transports !

Commençons par le début : réveil tôt et direction la gare de train de Thessalonique; nous avons pris nos billets la veille, ne reste plus qu’à trouver le train qui nous emmènera à Véroia.
Cette étape est facile puisqu’il n’y a qu’un train sur le quai. Les gens présents nous confirment tous que oui, c’est bon (parce que s’il est vrai qu’il y a plusieurs panneaux et écrans d’affichage dans la gare et sur les quais , tout est scrupuleusement éteint). Une fois dans le train, surprise : le billet acheté ne fournit pas de place: il aurait fallu retourner au guichet et  ‘activer’ son billet, cela nous aurait attribué une place assise (on sent la logique des administrations françaises pas loin de là). Pas grave, on est jeunes et courageux, on squatte un siège pour deux; tout va bien puisque le contrôleur du train vient de nous re-confirmer qu’on était dans la bonne direction.
Après 30-40 bonnes minutes de trajet, notre voisine d’inconfort (oui, les trains ne sont pas au top du confort. Il y avait juste une clim - qui fuyait - et beaucoup de grecs endormis et énervés contre les autres grecs qui ne dormaient pas.), notre voisine donc nous indique gentiment que nous somme bel et bien sur la route qui va plein nord-est vers Istanbul, soit pas du tout en direction du sud-ouest vers Véroia.
Pas grave, on descend à la prochaine gare et on fait demi-tour. On est descendu, mais pas de gare en vue. Rien en vue en réalité; ni personne presque; ah si, là-bas une dame à qui on demande quand passe le prochain train : ‘vers 9h00’. Ok, il est 8h30, on va attendre. À 9h15, on retourne la voir ‘non, je voulais dire 11H en fait’ …
Ok, c’est parti pour le stop. Là, coup de chance, au bout de 10 minutes, un chauffeur routier nous emmène. Sur la demi-heure de trajet, on parlera aussi bien d’endroits à voir en Grèce que d’expériences militaires et de philosophie de vie sur la condition naturelle des gens.
Déposés à un carrefour, on trouve une baraque à frite qui nous donnera les horaires du prochain bus, et après une bonne demi-heure d’attente, nous voici enfin à  Véroia, où un autre bus nous emmènera à Vergina, destination finale du jour.
"Note for tourists : We Are Not
a FREE Country
Le dernier moyen de transport qu’on aura expérimenté est, plus loin dans l’après-midi, alors qu’on faisait une ballade dans les vergers alentours du village, une voiture de police venue à notre rencontre. Très sympas, ils nous on aimablement ramenés au village, nous laissant quand même l’impression que, au moins dans les petits villages, les touristes ne devaient pas sortir des coins pour touristes …

Vergina, où nous passerons la nuit est vraiment un charmant petit village provençal grec, tous les alentours se réunissant le soir pour boire et manger sous les tonnelles des tavernes. Une belle ambiance revigorante.

image volée de la tombe de Phillipe II
Ah, dernier point : à l’origine nous sommes venus ici voir le tombeau de Philipe II (grande figure de l’histoire grecque). Je dois être beaucoup trop intéressé par les vivants pour apprécier les morts; certes cette visite était chargée d’histoire, mais je n’ai pas réussi à me sentir touché ou concerné. On verra à Athènes et dans les météores si cela me fait plus d’effet.



La suite du programme sera : plage d’abord et avant tout !

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