samedi 30 juillet 2011

Grèce - Jour 7 - Le Pléion

Jour 7 : la chevauchée mécanique !

Arrivée en tout début d’après-midi à Volos, ville de taille moyenne, très touristique (surtout auprès des grecs et athéniens) alors qu’il n’y a pas grand-chose à voir ici; l’attraction tient plus à l’emplacement de la ville, porte stratégique vers la région du Pélion, joyau de la Grèce continentale. La légende dit que cette région aurait autrefois été peuplée de centaures  ce qui l’a préservée de l’homme des années durant. Aujourd’hui, ce dernier s’est bien rattrapé.
Repas au bord de l'eau
Le Pélion, c’est pratiquement une presqu’île entourant quasi entièrement le golfe Pagassétique. En clair, tout le long des côtes de la région, on voit au loin, sur la ligne d’horizon de la mer, des monts et montagnes. On à l’impression d’être sur le bord d’un immense lac d’eau pure et légèrement salée. Ici, l’architecture continue à rappeler la Provence, mais en un rien plus raffiné, plus originel j’ai envie de dire. On ne sait pas exactement d’où vient cette impression, mais c’est là, quelque part.

La région du Pélion est aussi nationalement connue pour ses plages. Presque toutes les plus belles plages de Grèce ont élu domicile ici, au ‘calme’ du golfe; mais comme tout le monde est au courant le calme est quand même légèrement troublé sur certaines étendues de sable. Mais malgré le succès et l’attirance de la région, nous avons passé la majeure partie de l’après-midi sans presque croiser âme qui vive tant il y a de place pour tout et pour tous. Je ne connais pas la politique grecque concernant l’immobilier sur cette région, mais j’imagine qu’elle doit être stricte car nous n’avons presque pas croisé de grands hôtels ou complexe qui saccagerait l’endroit.
Pégase, le scooter qui traverse les monts !
Arrivés donc vers midi à Volos, nous avions pour une fois planifié un circuit. Mais avant tout, pour bien profiter il nous fallait un moyen de transport. Direction le premier loueur de scooter, et 30 euros et un plein plus tard (les grecs louent toujours avec juste assez d‘essence pour aller à la prochaine station nous avait-on prévenus), nous voici en possession de notre Pégase à moteur et nous partons sur les routes sinueuses du long de la côté. Pour des raisons pratiques dirons-nous, je me suis vu désigné chauffeur du jour, pour mon plus grand plaisir; et pour des raisons disons ’domestiques’ , dépasser le 50km/h s’avéra extrêmement difficile (mais c’était une bonne chose. Foncer sur ces routes savoureuses et enveloppantes de senteurs aurait été un gâchis).

L’après midi à vu s’alterner les’ho’ et’ah’ d’émerveillement face à ces paysages si apaisants , et les séances obligatoires de bains salés. A peine séchés que nous voilà repartis pour une autre plage, d’autres villages, d’autres cartes postales vivantes.
Si vous venez en Grèce, vous devez venir ici, et vous devez faire ce parcours en moto ou en scooter (prévoir au moins un 125cm3, les routes sont sinueuses et le passage d’une plage à l’autre nécessitant parfois de traverser la montagne, notre monture ayant régulièrement eu du mal à assumer deux passagers).
22h passées, 29°, petite journée
Faire cette région dans une boite en métal climatisée relèverait du crime contre la nature tant les odeurs et les sensations sont partie prenante du plaisir éprouvé.

Le soleil, la plage, le paysage à découvrir et un guidon entre les mains, la journée parfaite en somme !

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