Aujourd’hui, c’est archéologie !
Réveil tardif et flemme contagieuse, on se dirige doucement aux alentours de midi vers Kateríni en se disant qu’on va visiter la ville, puis les alentours, puis éventuellement les ruines de Dion.
Les aléas des changements de train et bus font qu’on n’ira qu’à Dion (prononcer ‘tzsion’ (oui, bonne chance)). Sur place, soleil assommant, un peu inquiets d’être les deux derniers dans le bus depuis quelques arrêts.
Comme c’est devenu habituel maintenant, pas une seule âme vivante à la ronde (il est 14-15h è sieste pour ceux qui suivent) et nous voilà partis à suivre les panneaux et un GPS français courageux pour trouver le ’archeological park’ …
En mon fort intérieur, je me dis qu’on va visiter ça en deux-deux et filer ailleurs.
En bons touristes super préparés, on ne s’est bien évidement pas renseignés sur ce qu’on était sur le point de découvrir, et dès l’entrée on commence à deviner que c’est grand. Très grand.
Pas moins de 23 lieux de ruines à découvrir, certains parfois très vastes (notamment les bains). Les ruines de Dion sont les ruines d’une ville. Tout n’a bien évidement pas survécu (surtout les petites maisonnées en terre cuite de monsieur tout-le-monde) mais rien que ce qu’il reste aujourd’hui permet d’avoir une idée assez précise.
Le parc lui-même est très bien aménagé (sentiers clairs, fontaines d’eau potable très fréquentes, panneaux explicatifs réguliers avec dessins et photos aériennes). Par contre, si le parc semble bien entretenu (herbe tondue, pas ou peu de déchets qui trainent), les ruines elles semblent complètement laissées à l’abandon.
Pour preuve le temple d’Athéna (petite déesse sans importance dans la mythologie grecque pourtant) qui est invisible. Il a fallu qu’on tombe sur un panneau indicateur qui nous indique qu’on venait de le passer pour qu’on fasse demi-tour, qu’on fasse une supposition sur son emplacement, et là, sous une masse de fougères et mauvaises herbes, on a réussi à deviner un bout de muret.
Donc en gros tout est bien dans ce parc archéologique sauf .. les ruines archéologiques ? Non, n’exagérons pas. Si effectivement aucun travail sérieux de conservation de ce patrimoine ne semble être fait, la visite est tout de même très intéressante. Même pour des novices en la matière.
Pour la visite complète, il faut bien compter 3 heures (plus le temps nécessaire pour y accéder) et les vestiges et explications rentabilisent largement le prix d’entrée (4€ à peine).
Au moment du départ, on nous annonce aimablement que le prochain bus est dans deux heures à peine, donc on décide à nouveau de tenter l’aventure du stop. 10 minutes d’attentes, et un premier grec nous avance de 4 kms sans presque poser de question.
Pause bouteille d’eau, on repart et là, 5 minutes d’attentes et un couple nous dépasse sans s’arrêter, fait demi-tour, vient se garer juste à côté de nous et nous emmène à la gare de Kateríni (un détour pour eux apparemment) en étant hyper contents de nous rendre service et en nous donnant même de super conseil pour
notre ballade de demain.
Décidément, les grecs sont vraiment sympas … pour le moment (oui, j’ai toujours peur de déchanter à Athènes).
Demain, escalade du mont Olympe (lui au moins je l’aurais !)
Réveil tardif et flemme contagieuse, on se dirige doucement aux alentours de midi vers Kateríni en se disant qu’on va visiter la ville, puis les alentours, puis éventuellement les ruines de Dion.
Mosaïque du sol des bains |
Comme c’est devenu habituel maintenant, pas une seule âme vivante à la ronde (il est 14-15h è sieste pour ceux qui suivent) et nous voilà partis à suivre les panneaux et un GPS français courageux pour trouver le ’archeological park’ …
En mon fort intérieur, je me dis qu’on va visiter ça en deux-deux et filer ailleurs.
Mosaïque du sol des bains |
En bons touristes super préparés, on ne s’est bien évidement pas renseignés sur ce qu’on était sur le point de découvrir, et dès l’entrée on commence à deviner que c’est grand. Très grand.
Pas moins de 23 lieux de ruines à découvrir, certains parfois très vastes (notamment les bains). Les ruines de Dion sont les ruines d’une ville. Tout n’a bien évidement pas survécu (surtout les petites maisonnées en terre cuite de monsieur tout-le-monde) mais rien que ce qu’il reste aujourd’hui permet d’avoir une idée assez précise.
Route pavée principale |
Donc en gros tout est bien dans ce parc archéologique sauf .. les ruines archéologiques ? Non, n’exagérons pas. Si effectivement aucun travail sérieux de conservation de ce patrimoine ne semble être fait, la visite est tout de même très intéressante. Même pour des novices en la matière.
Temple de Dionysos |
Au moment du départ, on nous annonce aimablement que le prochain bus est dans deux heures à peine, donc on décide à nouveau de tenter l’aventure du stop. 10 minutes d’attentes, et un premier grec nous avance de 4 kms sans presque poser de question.
Pause bouteille d’eau, on repart et là, 5 minutes d’attentes et un couple nous dépasse sans s’arrêter, fait demi-tour, vient se garer juste à côté de nous et nous emmène à la gare de Kateríni (un détour pour eux apparemment) en étant hyper contents de nous rendre service et en nous donnant même de super conseil pour
Temple de Dionysos |
Décidément, les grecs sont vraiment sympas … pour le moment (oui, j’ai toujours peur de déchanter à Athènes).
Demain, escalade du mont Olympe (lui au moins je l’aurais !)
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