9357 Km, 17h30 de vol au total, ça y est, nous sommes arrivés à Oulan-Bator.
Il est 4h30, l’hôtesse du vol Francfort-Bejing nous réveille pour proposer un petit déjeuner.
J'ouvre les yeux depuis le hublot sur un paysage immense, sombre et désertique. Aussi loin que se porte le regard, c'est la même étendue vide, sans qu'aucun signe de vie ne vienne perturber la vision si ce n'est, de loin en loin, des chemins de terre au tracé aléatoire et indéfini.
La prédominance est donnée à la terre, ponctuée de sporadiques flaques de boues maronnasse semble-t-il à cette altitude.
Aucune maison, village, campement, troupeau n'est visible; rien.
L'écran de vol me le confirme, nous survolons actuellement le désert de Gobi. Avec moins de 0,5 habitants au kilomètre carré, rien d'étonnant à ce que le paysage ait l'air aussi apocalyptique.
Il me faudra attendre 30 minutes et la prise d'un petit déjeuner européen pour apercevoir les premiers signes de civilisation.
Arrivés à Bejing dans les temps, après de multiples contrôles inutiles, dernier vol de Bejing à Oulan-bator où je prends plus de temps pour détailler le paysage Mongol qu'on re-traverse dans l'autre sens. Ce que j'avais d'abord pris pour des chemins de terre s'avère en fait être les lits changeants des différentes rivières qui semblent actuellement toutes être parties en vacances ailleurs. La plaine est sèche, aride, entrecoupée de ces sillons de terre assoiffés.
Mais au fil des kilomètres, le paysage change. Le désert de roche et de sable laisse la place à des champs, cultivés selon des techniques différentes apparemment. Si on repère les sillons parallèles des champs rectangulaires auxquels nous sommes habitués, fréquemment apparaissent des champs cultivés en cercle. J'ai du mal à comprendre l'avantage. J'essaierais de me renseigner plus tard. Après deux heures de vol apparaissent les premiers signes réels que le pays est habité. des toits colorés, quelques camps de yourte reconnaissables à leur aspect circulaire apparaissent, rassemblés non loin des quelques cours d'eau encore présents. Puis l'eau et la verdure, les marais même, se reprennent leurs droits et voici arriver la capitale, OUlan-Bator, qui m'apparait d'abord, aux alentours de l'aéroport comme un conglomérat anarchique de parcelles de terrais colonisés alternativement par des yourtes ou des immeubles au style communiste (bien carrés, sans balcons, bien longs, ternes, unis, pratiques mais pas esthétiques).
Sortis de l'aéroport, la première mission sera de trouver le bus (400 turkish soit environ 20 centimes d'euros) qui nous emmènera au centre plutôt que le taxi (30000 turkish = environ 20€). Dans le bus, nous montrons l'adresse de la guest house et tout le monde se mobilise, se passe le papier, à son mot à dire sur la direction à prendre. Conciliabules entre les voyageurs, la contrôleuse et le chauffeur. Nous restons coi, souriants bêtement, un peu gênés de tant d’intérêt pour notre demande, mais après près de 20 minutes de balade en mains inconnues, notre papier de réservation nous revient avec les indications adéquates : le bus nous arrête juste devant. Sympa, vraiment :)
Un première bière mongole plus tard, nous sommes plus qu'heureux de pouvoir nous doucher (probablement la dernière douche chaude de ces 15 prochains jours, profitons-en).
Rendez-vous est déjà pris pour demain 11H avec notre Guide devant "La grande porte , devant le grand magasin, dans la grande rue. Vous trouverez". Espérons :)
Il est 4h30, l’hôtesse du vol Francfort-Bejing nous réveille pour proposer un petit déjeuner.
J'ouvre les yeux depuis le hublot sur un paysage immense, sombre et désertique. Aussi loin que se porte le regard, c'est la même étendue vide, sans qu'aucun signe de vie ne vienne perturber la vision si ce n'est, de loin en loin, des chemins de terre au tracé aléatoire et indéfini.
La prédominance est donnée à la terre, ponctuée de sporadiques flaques de boues maronnasse semble-t-il à cette altitude.
Aucune maison, village, campement, troupeau n'est visible; rien.
L'écran de vol me le confirme, nous survolons actuellement le désert de Gobi. Avec moins de 0,5 habitants au kilomètre carré, rien d'étonnant à ce que le paysage ait l'air aussi apocalyptique.
Il me faudra attendre 30 minutes et la prise d'un petit déjeuner européen pour apercevoir les premiers signes de civilisation.
Arrivés à Bejing dans les temps, après de multiples contrôles inutiles, dernier vol de Bejing à Oulan-bator où je prends plus de temps pour détailler le paysage Mongol qu'on re-traverse dans l'autre sens. Ce que j'avais d'abord pris pour des chemins de terre s'avère en fait être les lits changeants des différentes rivières qui semblent actuellement toutes être parties en vacances ailleurs. La plaine est sèche, aride, entrecoupée de ces sillons de terre assoiffés.
Mais au fil des kilomètres, le paysage change. Le désert de roche et de sable laisse la place à des champs, cultivés selon des techniques différentes apparemment. Si on repère les sillons parallèles des champs rectangulaires auxquels nous sommes habitués, fréquemment apparaissent des champs cultivés en cercle. J'ai du mal à comprendre l'avantage. J'essaierais de me renseigner plus tard. Après deux heures de vol apparaissent les premiers signes réels que le pays est habité. des toits colorés, quelques camps de yourte reconnaissables à leur aspect circulaire apparaissent, rassemblés non loin des quelques cours d'eau encore présents. Puis l'eau et la verdure, les marais même, se reprennent leurs droits et voici arriver la capitale, OUlan-Bator, qui m'apparait d'abord, aux alentours de l'aéroport comme un conglomérat anarchique de parcelles de terrais colonisés alternativement par des yourtes ou des immeubles au style communiste (bien carrés, sans balcons, bien longs, ternes, unis, pratiques mais pas esthétiques).
Sortis de l'aéroport, la première mission sera de trouver le bus (400 turkish soit environ 20 centimes d'euros) qui nous emmènera au centre plutôt que le taxi (30000 turkish = environ 20€). Dans le bus, nous montrons l'adresse de la guest house et tout le monde se mobilise, se passe le papier, à son mot à dire sur la direction à prendre. Conciliabules entre les voyageurs, la contrôleuse et le chauffeur. Nous restons coi, souriants bêtement, un peu gênés de tant d’intérêt pour notre demande, mais après près de 20 minutes de balade en mains inconnues, notre papier de réservation nous revient avec les indications adéquates : le bus nous arrête juste devant. Sympa, vraiment :)
Un première bière mongole plus tard, nous sommes plus qu'heureux de pouvoir nous doucher (probablement la dernière douche chaude de ces 15 prochains jours, profitons-en).
Rendez-vous est déjà pris pour demain 11H avec notre Guide devant "La grande porte , devant le grand magasin, dans la grande rue. Vous trouverez". Espérons :)
La seule chose qui m'embête avec ce compte rendu, c'est qu'à moins d'avoir investi dans du super hightech, on devrait pas avoir de résumé tous les jours.
RépondreSupprimerProfitez en bien !
vraiment étonnant comme arrivée : pour du dépaysement c'est bien choisi! et bravo pour le commentaire. Merci GM
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