Malgrè m'être exclamé que j'irais me baigner dans le lac quelle que soit la température, je n'ai pu donner suite à ce défi (mon corps m'ayant menacé d'interruption de service temporaire dû à la température beaucoup trop basse). Nous voilà repartis dans notre périple vers le glacier (notre destination finale) que nous voyons au loin depuis 2 jours maintenant.
Après avoir traversé un grand plateau très habité tant par les mongols que par les kazakh (en turc ,
kazakh signifie 'homme libre' , 'hors du troupeau' parait-il), nous faisons une courte halte auprès d'un groupe d'hommes auprès desquels notre guide doit en raconter de bonnes à notre sujet au vu des regards fréquents et amusés que ceux-ci nous lancent. Nous reprenons notre route alors hors de toute voie praticable, directement à flanc d'une colline composée principalement d'éboulis. C'est à l'occasion de cette journée que nos chevaux mongols vont nous montrer une partie de l'étendue de leur potentiel. Il est dit que rien n'arrête un cheval mongol, et au vu de leur rythme presque pas ralenti en ces chemin sur lesquels je ne me risquerais pas à pied, j'avoue que je le crois désormais tout à fait. Au début, je commence à regarder où nos chevaux posent leurs sabots, semblant deviner sans regarder où se situait la seule portion de quelques centimuètres où le sol semblait stable. Mais très vite j'arrête, laissant ma monture se diriger elle-même : elle s'en sort bien mieux sans mes craintes et conseils.
Arrivés au sommet de la colline, notre guide semble embêté. Ok, les chevaux mongols peuvent passer partout, mais là, un mur se dresse, on ne passera pas. Pause repas, puis demi-tour, même chemin, mêmes risques, même confiance en nos chevaux. Tout se passe bien. Arrivés en bas, notre guide nous fait comprendre avec un air embêté qu'en fait il s'est réellement perdu. Nous aperçevons une yourte (qui semble complètement perdu au milieu de cette mer de rochers), et après en avoir fait le tour, elle s'avère vide. Avançant un peu, nous aperçevons sur un chemin un peu plus haut un cavalier. Étrangement notre guide, plutôt que d'aller à sa rencontre comme à son habitude se concentera de siffler de loin, attendant que le cavalier vienne à nous; le pourquoi se fera vite savoir : il s'agit d'une femme. Le visage fermé, il semble s'abstenir de lui dire que nous sommes perdus et lui demandera juste où se trouve son mari que nous attendrons patiemment (pendant que les enfants curieux venus nous observer rient mais se méfient aussi en même temps). Le mari arrivé tout sourire, nous reprenons l’ascension (le mot est juste, 'ascension') depuis la vallée pour partir droit sur le camp.
Nous sommes maintenant presque à 3000 mètres d'altitude, le moindre effort me fait clairement ressentir le poids des cigarettes passées. Mais après tous ces jours passés dans les plaines, il est temps de faire une lessive. Jamais je ne me serais lavé (et encore moins n'aurait fait une lessive) dans une eau si froide. D'autant qu'ici, le terrain n'est pas plat et la rivière n'est plus qu'un mince filet d'eau. Heureusement nous avons de quoi nous réchauffer sous la tente. Même ici nous avons des voisins qui ne dérogent pas à la règle de l'accueil mongol en nous apportant fromage et lait. Enfin nous pouvons gouter le lait de yak : un régal. Des yaks justement, nous en avons croisé aujourd'hui pour la première fois et un troupeau s'est établi à côté du camp. De grosse bêtes impressionnantes (de belles vaches avec une bosse de graisse et des dreadlocks à faire palir de jalousie tous les rastas du monde). La nuit sera compliquée (terrain en pente oblige) mais réparatrice.
Après avoir traversé un grand plateau très habité tant par les mongols que par les kazakh (en turc ,
kazakh signifie 'homme libre' , 'hors du troupeau' parait-il), nous faisons une courte halte auprès d'un groupe d'hommes auprès desquels notre guide doit en raconter de bonnes à notre sujet au vu des regards fréquents et amusés que ceux-ci nous lancent. Nous reprenons notre route alors hors de toute voie praticable, directement à flanc d'une colline composée principalement d'éboulis. C'est à l'occasion de cette journée que nos chevaux mongols vont nous montrer une partie de l'étendue de leur potentiel. Il est dit que rien n'arrête un cheval mongol, et au vu de leur rythme presque pas ralenti en ces chemin sur lesquels je ne me risquerais pas à pied, j'avoue que je le crois désormais tout à fait. Au début, je commence à regarder où nos chevaux posent leurs sabots, semblant deviner sans regarder où se situait la seule portion de quelques centimuètres où le sol semblait stable. Mais très vite j'arrête, laissant ma monture se diriger elle-même : elle s'en sort bien mieux sans mes craintes et conseils.
Arrivés au sommet de la colline, notre guide semble embêté. Ok, les chevaux mongols peuvent passer partout, mais là, un mur se dresse, on ne passera pas. Pause repas, puis demi-tour, même chemin, mêmes risques, même confiance en nos chevaux. Tout se passe bien. Arrivés en bas, notre guide nous fait comprendre avec un air embêté qu'en fait il s'est réellement perdu. Nous aperçevons une yourte (qui semble complètement perdu au milieu de cette mer de rochers), et après en avoir fait le tour, elle s'avère vide. Avançant un peu, nous aperçevons sur un chemin un peu plus haut un cavalier. Étrangement notre guide, plutôt que d'aller à sa rencontre comme à son habitude se concentera de siffler de loin, attendant que le cavalier vienne à nous; le pourquoi se fera vite savoir : il s'agit d'une femme. Le visage fermé, il semble s'abstenir de lui dire que nous sommes perdus et lui demandera juste où se trouve son mari que nous attendrons patiemment (pendant que les enfants curieux venus nous observer rient mais se méfient aussi en même temps). Le mari arrivé tout sourire, nous reprenons l’ascension (le mot est juste, 'ascension') depuis la vallée pour partir droit sur le camp.
Nous sommes maintenant presque à 3000 mètres d'altitude, le moindre effort me fait clairement ressentir le poids des cigarettes passées. Mais après tous ces jours passés dans les plaines, il est temps de faire une lessive. Jamais je ne me serais lavé (et encore moins n'aurait fait une lessive) dans une eau si froide. D'autant qu'ici, le terrain n'est pas plat et la rivière n'est plus qu'un mince filet d'eau. Heureusement nous avons de quoi nous réchauffer sous la tente. Même ici nous avons des voisins qui ne dérogent pas à la règle de l'accueil mongol en nous apportant fromage et lait. Enfin nous pouvons gouter le lait de yak : un régal. Des yaks justement, nous en avons croisé aujourd'hui pour la première fois et un troupeau s'est établi à côté du camp. De grosse bêtes impressionnantes (de belles vaches avec une bosse de graisse et des dreadlocks à faire palir de jalousie tous les rastas du monde). La nuit sera compliquée (terrain en pente oblige) mais réparatrice.
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