Le campement à été établi pour cette nuit dans une zone
très vivante (surtout par rapport au désert traversé hier). Troupeaux de
vaches, de chevaux, de chèvres nous entourent et également quelques
yourtes (dont celle de la soeur de Jagi, notre guide équestre), mais
également une espèce de restaurant/café/dortoir/magasin où nous nous
sommes abrités la veille. La rivière est large et coule à flot, le
reveil sous la lumière rasante propres aux vallées montagneuses est
magnifique.
Le programme du jour est de faire une petite boucle dans une zone montagneuse proche du camp. Impossible d'en savoir plus. J'espère vaguement - sans trop y croire non plus - croiser la route de loups (nous apprenons qu'un des poulins installé près du camp avec une plaie conséquente aux postéireurs à déjà été attaqué par ceux-ci, et la veille nous en avons entendu un au loin), mais aussi croiser la route d'hybex, animal mongol proche de nos bouquetins mais en plus gros et plus sauvage. Nous voilà donc partis de notre côté en train de déambuler sur une piste de pierre entre deux colines. La route va très vite monter plus sérieusement et nous ferons notre pause de midi au sommet d'une coline à plus de 500 mètres d'altitude par rapport au campement (qui était déjà environ à 2000m) : la vue est saisissante ! Nous mangeons notre pique-nique quotidien préparé par notre super cuisinère au milieu des buses (pas vraiment au milieu, n'exagérons pas, mais pas loin), et la petite sieste à des airs d'envolée au paradis tant la terre semble lointaine et le ciel proche.
La redescente sur le campement se fera sans problème malgrès de grosses rafales de vent et une petite pluie pas bien méchante (après avoir pris la grêle deux fois, la pluie ressemble à une caresse ). Nous rentrons relativement tôt.
Comme le campement à été établi à proximité de la soeur de Jagi, nous sommes invités à partager de l'Airak (du lait de jument fermenté) : il s'agit d'une boisson alcolisée (frais, cela avoisine les 4-5°) un peu piquante mais assez bonne quand même. Pendant notre visite, la famille nous indique qu'il s'agit de l'heure de la traite des juments et nous assistons donc au rituel. Beaucoup d'enfants sont présents et après quelques minutes, un jeu s'improvise entre eux : attraper pour le plus petit des garçons un poulin blanc au lasso. Le spectacle va durer plus longtemps que prévu, le poulain faisant preuve d'une adresse, d'une énergie et d'une tenacité telle qu'au bout de presque une heure de poursuite à pied ou à cheval, personne n'aura réussi à l'attraper. Mais au passage cela nous aura encore une fois prouvé, s'il y en avait encore besoin, l'adresse et la tenue quasi surnaturelle du mongol sur la selle d'un cheval; impressionnant même chez les plus jeunes, qui montent à cru, un lasso dans une main, une cravache dans l'autre, un cheval à moitié sauvage entre les jambes, et tout va bien.
Comme annoncé, nous sommes au final montés en altitude et la belle rivière qui semble nous inviter à plonger dans ses eaux illuminées par le soleil couchant s'avèrera une garce glaçée ne demandant qu'à vous arracher vos orteils par le froid et le courant ! Le bon côté étant qu'à ce niveau d'immersion dans la vie nomade, nous avons - presque - oublié la sensation d'une douche chaude. Presque.
Le programme du jour est de faire une petite boucle dans une zone montagneuse proche du camp. Impossible d'en savoir plus. J'espère vaguement - sans trop y croire non plus - croiser la route de loups (nous apprenons qu'un des poulins installé près du camp avec une plaie conséquente aux postéireurs à déjà été attaqué par ceux-ci, et la veille nous en avons entendu un au loin), mais aussi croiser la route d'hybex, animal mongol proche de nos bouquetins mais en plus gros et plus sauvage. Nous voilà donc partis de notre côté en train de déambuler sur une piste de pierre entre deux colines. La route va très vite monter plus sérieusement et nous ferons notre pause de midi au sommet d'une coline à plus de 500 mètres d'altitude par rapport au campement (qui était déjà environ à 2000m) : la vue est saisissante ! Nous mangeons notre pique-nique quotidien préparé par notre super cuisinère au milieu des buses (pas vraiment au milieu, n'exagérons pas, mais pas loin), et la petite sieste à des airs d'envolée au paradis tant la terre semble lointaine et le ciel proche.
La redescente sur le campement se fera sans problème malgrès de grosses rafales de vent et une petite pluie pas bien méchante (après avoir pris la grêle deux fois, la pluie ressemble à une caresse ). Nous rentrons relativement tôt.
Comme le campement à été établi à proximité de la soeur de Jagi, nous sommes invités à partager de l'Airak (du lait de jument fermenté) : il s'agit d'une boisson alcolisée (frais, cela avoisine les 4-5°) un peu piquante mais assez bonne quand même. Pendant notre visite, la famille nous indique qu'il s'agit de l'heure de la traite des juments et nous assistons donc au rituel. Beaucoup d'enfants sont présents et après quelques minutes, un jeu s'improvise entre eux : attraper pour le plus petit des garçons un poulin blanc au lasso. Le spectacle va durer plus longtemps que prévu, le poulain faisant preuve d'une adresse, d'une énergie et d'une tenacité telle qu'au bout de presque une heure de poursuite à pied ou à cheval, personne n'aura réussi à l'attraper. Mais au passage cela nous aura encore une fois prouvé, s'il y en avait encore besoin, l'adresse et la tenue quasi surnaturelle du mongol sur la selle d'un cheval; impressionnant même chez les plus jeunes, qui montent à cru, un lasso dans une main, une cravache dans l'autre, un cheval à moitié sauvage entre les jambes, et tout va bien.
Comme annoncé, nous sommes au final montés en altitude et la belle rivière qui semble nous inviter à plonger dans ses eaux illuminées par le soleil couchant s'avèrera une garce glaçée ne demandant qu'à vous arracher vos orteils par le froid et le courant ! Le bon côté étant qu'à ce niveau d'immersion dans la vie nomade, nous avons - presque - oublié la sensation d'une douche chaude. Presque.
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