Au programme, montée; et on nous promet une surprise à l'arrivée. Au final, la journée se passera sur un rythme très début de western-spaghetti : sous un soleil de plomb, quatres cavaliers traversent inlassablement un désert monotone de roche et de cailloux sans croiser - presque - âme qui vive. Cette journée remportera haut la main le titre de "journée la plus ennuyeuse du séjour". Il ne s'est rien passé, mais rien. Tant au niveau du paysage que des gens aperçus au loin.
Et après 7 heures de marche forcée dans cette lande post-apocalyptique, notre guide nous indique une petite montagne que nous grimpons péniblement, et là, au détour d'une cîme caillouteuse, vision superbe et magnifique : le lac d'Oroo Nuur ! Nous sommes partagés entre la joie d'avoir quelque chose de différent du paysage de la journée, et la joie de voir cette étendue d'eau immense scintiller au creux de la chaine des montagnes. Du haut de cette colline on voit clairement les deux parties du lac (une partie salée, et une partie douce) séparées par une langue de sable d'une dizaine de mètres. La vue est époustouflante et les rochers cédant la place à l'herbe et au sable, nous filons au galop jusqu'au campement. Le vent et la pluie nous accueillent avec bonhommie. J'en profite pour recoudre la tente qui accuse son âge et nous sirotons notre thé à la vodka sous le regard toujours amusé de nos accompagnateurs sceptiques mais curieux, le temps que le soleil revienne rapidement remettre de l'ordre sur le ciel de notre soirée.
Sur une proposition de Degi, notre traductrice, nous décidons d'aller "à 10 minutes d'ici", dire bonjour aux habitants d'une yourte voisine. 45 minutes et deux rivères traversées à pied plus tard, nous arrivons trempés dans une yourte immense où deux jeunes femmes et une multitude d'enfants nous accueillent chalereusement. Nous nous retrouverons gênés quand elles nous offirons à manger leur repas du soir alors que leur dénuement semble grand, mais refuser serait une offense; c'est comme ça que nous avons mangé les meilleurs booz du séjour (spécialité mongole, il s'agit de raviolis fourrés à la viande de mouton en général).
Le soir, nous apprendrons les règles d'un jeu de carte mongol (mélange détonnant entre le rami et la belote en gros) auquel nous prendrons vite goût.
En terme de repas, notre cuisinère - Ayuna - fera des merveilles (à la voir cuisiner toute la semaine sur un bout de planche à cuisines avec deux réchaud à gaz et deux poelles, je me sens maintenant presque honteux quand je râle sur mon matériel de cuisine); avec l'ensemble des victuailles emportées en début de séjour, elle essaiera de nous préparer quotidiennement des repas originaux. Même si le repas du soir sera presque toujours composé d'une soupe épaisse aux multiples épices, à base principale de viande et de pates, nos petits bento du midi seront généralement plus variés. Nous aurons l'occasion de gouter différents aspects de la cuisine mongole (je n'ai pas retenu le nom de tous les plats, mais on s'est régalés.); le seul point noir des repas à ce stade concernera le tout premier jour où, en guise d'apéritif d'accueil, ils nous ont servi de petits morceaux froids de langue, de foie et de tripes de mouton ... et "bienvenue en mongolie !". Heureusement le reste des repas aura été beaucoup moins difficile à aprécier.
Et après 7 heures de marche forcée dans cette lande post-apocalyptique, notre guide nous indique une petite montagne que nous grimpons péniblement, et là, au détour d'une cîme caillouteuse, vision superbe et magnifique : le lac d'Oroo Nuur ! Nous sommes partagés entre la joie d'avoir quelque chose de différent du paysage de la journée, et la joie de voir cette étendue d'eau immense scintiller au creux de la chaine des montagnes. Du haut de cette colline on voit clairement les deux parties du lac (une partie salée, et une partie douce) séparées par une langue de sable d'une dizaine de mètres. La vue est époustouflante et les rochers cédant la place à l'herbe et au sable, nous filons au galop jusqu'au campement. Le vent et la pluie nous accueillent avec bonhommie. J'en profite pour recoudre la tente qui accuse son âge et nous sirotons notre thé à la vodka sous le regard toujours amusé de nos accompagnateurs sceptiques mais curieux, le temps que le soleil revienne rapidement remettre de l'ordre sur le ciel de notre soirée.
Sur une proposition de Degi, notre traductrice, nous décidons d'aller "à 10 minutes d'ici", dire bonjour aux habitants d'une yourte voisine. 45 minutes et deux rivères traversées à pied plus tard, nous arrivons trempés dans une yourte immense où deux jeunes femmes et une multitude d'enfants nous accueillent chalereusement. Nous nous retrouverons gênés quand elles nous offirons à manger leur repas du soir alors que leur dénuement semble grand, mais refuser serait une offense; c'est comme ça que nous avons mangé les meilleurs booz du séjour (spécialité mongole, il s'agit de raviolis fourrés à la viande de mouton en général).
Le soir, nous apprendrons les règles d'un jeu de carte mongol (mélange détonnant entre le rami et la belote en gros) auquel nous prendrons vite goût.
En terme de repas, notre cuisinère - Ayuna - fera des merveilles (à la voir cuisiner toute la semaine sur un bout de planche à cuisines avec deux réchaud à gaz et deux poelles, je me sens maintenant presque honteux quand je râle sur mon matériel de cuisine); avec l'ensemble des victuailles emportées en début de séjour, elle essaiera de nous préparer quotidiennement des repas originaux. Même si le repas du soir sera presque toujours composé d'une soupe épaisse aux multiples épices, à base principale de viande et de pates, nos petits bento du midi seront généralement plus variés. Nous aurons l'occasion de gouter différents aspects de la cuisine mongole (je n'ai pas retenu le nom de tous les plats, mais on s'est régalés.); le seul point noir des repas à ce stade concernera le tout premier jour où, en guise d'apéritif d'accueil, ils nous ont servi de petits morceaux froids de langue, de foie et de tripes de mouton ... et "bienvenue en mongolie !". Heureusement le reste des repas aura été beaucoup moins difficile à aprécier.
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