Cette première nuit en yourte s'est passée. Pas forcément bien, décalage horaire oblige, j'ai dormi quelques heures à peine, passant le reste du temps à augmenter le niveau extérieur de pollution à l'aide de nicotine (Ulan-bator est la deuxième capitale la plus polluée au monde, j'ai peu de scrupules) à écouter le concert des centaines de chiens errants discutant entre eux. Les boules quies vont s'imposer pour pouvoir fermer un œil.
Lors du petit déjeuner, nous croisons un groupe de touristes qui vient de finir un circuit (pas l’Altaï mais ils nous donnent quand même 2-3 infos sur les coutumes et les chevaux) ainsi que deux autres groupes sur les départs , toujours pour d'autres circuits.
La veille, nous nous sommes donnés rendez-vous à 8 heures précises avec la traductrice pour avoir un peu de temps pour visiter la ville avant notre vol intérieur de 14h à destination de Khovd (prononcer 'roft' ... oui, le mongol s'avèrera difficilement lisible et prononçable). On nous a à mainte reprises prévenus que les horaires en Mongolie étaient malléables; c'est donc à 9h30 quand elle nous demande de la rejoindre à une heure du camp. La journée étant donc déjà écourtée, nous improvisons une visite du musée d'histoire naturelle de Mongolie.
Même si chaque vitrine à une odeur de naphtaline et que l'ensemble s'avère plus que vieillissant, ce musée à ceci de très intéressant que l'ensemble (ou quasiment) des animaux/plantes/pierres présentées sont issues du sol mongol; rien ici ou presque n'est importé. Ont peu donc déjà commencer à prendre une première mesure de la richesse du pays tant sur le plan de la faune et de la flore que sur la richesse du sol lui-même.
Faute de plus de temps, nous prenons la direction de l'aéroport où nous avons la chance de voir notre avion partir à l'heure.
Durant le vol, les yeux scotchés sur le hublot, j'admire le paysage qui défile. Déjà je vois les prémices de ce que sera notre voyage : d'immenses étendues, tantôt vertes, tantôt plus sombres ou humides, que rien ni personne ne délimité, où aucun nuage de s'accroche ni ne 'bouloche'. Nous survolons un immense lac coupé en deux, moitié salé, moitié pas; nous survolons une partie du Gobi; nous survolons la Mongolie dans ce qu'elle a de sauvage et de naturel, où quelques tâches sombres mouvantes signifient d'immenses troupeaux et quelques très rares points blancs de loin en loin des habitations.
C'est immense, le mot ne suffit pas mais reviendra toujours, faute de mieux.
Arrivée à Khovd où nous sommes accueillis par 'le chef', notre chauffeur (j'ai lui aussi oublié son prénom sitôt prononcé) qui nous emmène sur le premier lieux de campement. Une grande tente bleue (style 'babaorum' sur la carte d'astérix) sera donc la cuisine, 3 autres tentes sont montées pour nous. Tables, chaises, tout sent le camping. On va faire tout le séjour avec ça ? (spoil : oui !). Présentation de l'équipe, on aura donc un guide équestre (pratique), un guide pédestre (sourd-muet, pratique si notre marcheur à un problème un jour...), une cuisinière (toute jeune), 'le chef' (tout gros), et notre super traductrice. En arrière plan patiente 4 chevaux, tout petits par rapports aux nôtres. Nous les guettons du coin de l’œil puis finissions par demander qui à quel cheval. 30 secondes après ou presque, ils sont prêts à monter et nous nous voyons nos montures affectées. Comme je suis le plus grand des 3 cavaliers et le moins expérimenté, on me donne ... le plus jeune ,le plus petit et le plus craintif des 4 chevaux. Je me dis que c'est un test. De toutes façons, je m'attends à avoir au moins une chute d'ici la fin, autant que je puisse à ce moment-là avoir des excuses. Au fil des jours je finirais par surnommer mon cheval 'Diesel', à cause de sa tendance à être très long à démarrer, à être très très lent au pas, mais à partir au galop dès que possible (que le sol le permette ou pas, que le cavalier soit d'accord/prêt ou pas).
Premier petit tour à cheval pour les/nous tester : les selles font mal, les chevaux sont réticents, les mongols nous regardent faire du trot enlevé en rigolant, tout semble ok.
Nous mangeons le premier repas du trek, arrosé d'un reste de vodka et on file au lit; demain on commence !
Lors du petit déjeuner, nous croisons un groupe de touristes qui vient de finir un circuit (pas l’Altaï mais ils nous donnent quand même 2-3 infos sur les coutumes et les chevaux) ainsi que deux autres groupes sur les départs , toujours pour d'autres circuits.
La veille, nous nous sommes donnés rendez-vous à 8 heures précises avec la traductrice pour avoir un peu de temps pour visiter la ville avant notre vol intérieur de 14h à destination de Khovd (prononcer 'roft' ... oui, le mongol s'avèrera difficilement lisible et prononçable). On nous a à mainte reprises prévenus que les horaires en Mongolie étaient malléables; c'est donc à 9h30 quand elle nous demande de la rejoindre à une heure du camp. La journée étant donc déjà écourtée, nous improvisons une visite du musée d'histoire naturelle de Mongolie.
Même si chaque vitrine à une odeur de naphtaline et que l'ensemble s'avère plus que vieillissant, ce musée à ceci de très intéressant que l'ensemble (ou quasiment) des animaux/plantes/pierres présentées sont issues du sol mongol; rien ici ou presque n'est importé. Ont peu donc déjà commencer à prendre une première mesure de la richesse du pays tant sur le plan de la faune et de la flore que sur la richesse du sol lui-même.
Faute de plus de temps, nous prenons la direction de l'aéroport où nous avons la chance de voir notre avion partir à l'heure.
Durant le vol, les yeux scotchés sur le hublot, j'admire le paysage qui défile. Déjà je vois les prémices de ce que sera notre voyage : d'immenses étendues, tantôt vertes, tantôt plus sombres ou humides, que rien ni personne ne délimité, où aucun nuage de s'accroche ni ne 'bouloche'. Nous survolons un immense lac coupé en deux, moitié salé, moitié pas; nous survolons une partie du Gobi; nous survolons la Mongolie dans ce qu'elle a de sauvage et de naturel, où quelques tâches sombres mouvantes signifient d'immenses troupeaux et quelques très rares points blancs de loin en loin des habitations.
C'est immense, le mot ne suffit pas mais reviendra toujours, faute de mieux.
Arrivée à Khovd où nous sommes accueillis par 'le chef', notre chauffeur (j'ai lui aussi oublié son prénom sitôt prononcé) qui nous emmène sur le premier lieux de campement. Une grande tente bleue (style 'babaorum' sur la carte d'astérix) sera donc la cuisine, 3 autres tentes sont montées pour nous. Tables, chaises, tout sent le camping. On va faire tout le séjour avec ça ? (spoil : oui !). Présentation de l'équipe, on aura donc un guide équestre (pratique), un guide pédestre (sourd-muet, pratique si notre marcheur à un problème un jour...), une cuisinière (toute jeune), 'le chef' (tout gros), et notre super traductrice. En arrière plan patiente 4 chevaux, tout petits par rapports aux nôtres. Nous les guettons du coin de l’œil puis finissions par demander qui à quel cheval. 30 secondes après ou presque, ils sont prêts à monter et nous nous voyons nos montures affectées. Comme je suis le plus grand des 3 cavaliers et le moins expérimenté, on me donne ... le plus jeune ,le plus petit et le plus craintif des 4 chevaux. Je me dis que c'est un test. De toutes façons, je m'attends à avoir au moins une chute d'ici la fin, autant que je puisse à ce moment-là avoir des excuses. Au fil des jours je finirais par surnommer mon cheval 'Diesel', à cause de sa tendance à être très long à démarrer, à être très très lent au pas, mais à partir au galop dès que possible (que le sol le permette ou pas, que le cavalier soit d'accord/prêt ou pas).
Premier petit tour à cheval pour les/nous tester : les selles font mal, les chevaux sont réticents, les mongols nous regardent faire du trot enlevé en rigolant, tout semble ok.
Nous mangeons le premier repas du trek, arrosé d'un reste de vodka et on file au lit; demain on commence !
Ca sent bon le truc épique, ton histoire.
RépondreSupprimerNeed la suite.